Randonnée en montagne,

une épreuve du décathlon

Fiche technique réalisée par Micheline Dehédin (UNaDOM - Rambouillet Olympique)
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La commission nationale du DOM avait reçu il y a quelques années, des demandes incitant à valoriser la marche d’approche dans les épreuves d'alpinisme. Elle a alors adopté une nouvelle épreuve indépendante de l’épreuve d’alpinisme : la randonnée en montagne, classée dans la catégorie "randonnées - brevets et classements".

Deux épreuves seulement de cette catégorie multiple peuvent être validées dans un décathlon à l'année.

Outre les brevets et classements, quatre randonnées sont définies depuis la saison 2009-2010

• la randonnée pédestre de marche (côtée de 6 à 60 km)
• la randonnée à ski de fond, randonnée nordique (côtée de 8 à 70 km)
• la randonnée cyclotouriste (côtée de 20 à 200 km)
• et la randonnée en montagne pour un dénivellé positif ET négatif identique côté de 150 m à 2400 m

Toutes les randonnées obéissent aux mêmes règles : elles ne sont pas chronométrées mais doivent être effectuées sur une période continue de 12 heures maximum, arrêts compris. Autrement dit, on déclenche le chronomètre quand on part et on l'arrête, quand on s'arrête définitivement, avant la fin des 12 heures autorisées, mais le chronomètre continue à tourner pendant les pauses (repos, ravitaillements...).

L'heure de départ est laissée au choix du décathlonien ou du club organisateur. Par exemple, sur l'épreuve de marche du "Paris-Mantes", le départ est donné à minuit et la marche a lieu de nuit.
Si l'épreuve à laquelle participe le concurrent dépasse les 12 h maximum autorisées, le concurrent fera noter la distance parcourue (marche, vélo, ski) ou les dénivelés positifs et négatifs cumulés au bout des 12 premières heures de l'épreuve (grands trails, par exemple Les Templiers dans l'Aveyron ; grande course cyclotouriste comme Paris-Brest... ). Mais quelque soit la durée totale de l'épreuve réalisée, le chronomètre ne doit pas être arrêté, même pendant les pauses…

Un exemple : une randonnée dans le Vercors, près d'Autrans (33)

Parti de la Villeneuve à 1200 m d'altitude, le décathlonien a traversé un pré valloné avec une butte à 1300 m puis il est redescendu sur la route de l'Achard, vers la vallée jusqu'à 1120 m. Il est alors monté dans la combe en coupant les lignes de niveaux 1200 m, 1400 m, 1600 m pour arriver au col de la Molière à 1650 m (630 m de montée=100 m+530 m). Il est ensuite redescendu vers le chalet de l'alpage à 1370 m (descente 460 m=180 m + 280 m).
Pour la randonnée montagne, pour cet aller simple, le dénivelé comptabilisé est de 460 m, la plus petite des deux valeurs précédentes (comptés 450 m soit 260 points sur la table, avec des cotations par tranche de 50 m).

S'il retourne à son point de départ,dans la même plage de 12 heures, il rajoutera 480 m de montée et 630 m de descente soit 480 m + 630 m = 1110 m de dénivelé (580 points).

L'exemple montre que le calcul du dénivelé doit être méticuleux, à partir des lignes de niveau de la carte
IGN et des altitudes indiquées sur les panneaux ou d'un altimètre.

barême

Cette épreuve a été introduite dans la panoplie du décathlonien car elle correspond à un authentique effort, mais elle peut aussi donner lieu à des moments de convivialité, ce que recherche tout décathlonien.

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responsable rédactionnel : Micheline Dehédin (webmestre du site)

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