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Le
dévéloppé-couché
Le
test du DOM
catégorie "force" - force athlétique
Fiche
technique réalisée par Micheline Dehédin
(UNaDOM - Rambouillet
Olympique)
Ne pas copier et réutiliser sans autorisation, même
partiellement (texte et photos) ©
Le
test de force du DOM, pour le développé-couché
Matériel nécessaire et moyens humains
Attention, un contrôleur et deux aides sont
nécessaires par banc (sécurité)
- Banc(s)
de développé-couché, barres, disques identifiés, colliers...
- Balance
(vérification des disques et surtout des barres, et du poids
des concurrents),
- planchette
et feuilles de saisie des performances, stylos bille ou
crayons
Déroulement
de l'épreuve DOM
Placement
de l’athlète
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Les
règles sont très strictes dans les compétitions officielles
: les pieds doivent reposer sur le sol ou sur une
cale de 30 cm de haut (45 cm de large) ; ils ne doivent
pas se décoller du sol, au maximum se soulever d'une demi-longueur
de pied en avant ou en arrière, car ce “ coup de pied ”
cambre le dos et aide à la poussée ; de même, l'athlète
ne doit pas soulever les reins (qui restent plaqués sur
le banc), ni la tête ; la marque des 81 cm de la barre
doit être “ recouverte ”, c’est à dire cachée partiellement
soit par les auriculaires (position serrée) soit par les
index (position large). |
 Pour
l’épreuve de décathlon,
qui s’adresse en général à des non-spécialistes de la discipline,
la règle de base est la SÉCURITÉ. Pour ne pas risquer une
blessure du dos, le décathlonien pourra se placer comme il
le souhaite sur le banc, dans une position stable et confortable :
les deux pieds au sol, ou bien les deux pieds posés sur le
banc, jambes en crochet ou encore les jambes pliées au-dessus
du bassin, pieds croisés et soulevés.
Pour
mémoire, en compétition officielle...
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A
compter du signal de départ, le concurrent dispose de
90 secondes pour effectuer sa tentative. Il dispose de
trois essais par poids tenté.
Le concurrent doit s’allonger sur le dos avec la tête,
les épaules et les fessiers en contact avec la surface
plane du banc. Les mains doivent saisir la barre avec
une prise “ pouces verrouillés ” et de ce fait maintenir
la barre dans la paume de la main, en toute sécurité,
en recouvrant la marque des 81 cm avec les doigts. L’espacement
des mains sur la barre est au maximum de 81 cm entre les
index. La prise inversée est interdite. Les chaussures
du concurrent doivent être posées à plat sur le sol ou
sur une cale réglementaire. Cette position doit être maintenue
pendant tout le mouvement, après le signal de départ de
l'arbitre (“ Start ” ou “ Partez ”).
Après avoir enlevé la barre des supports
avec ou sans l’aide des suiveurs, le concurrent attendra,
coudes verrouillés, le signal du chef de plateau (1er
verrouillage en position haute). Ce signal sera donné
dès que l’athlète sera immobile et la barre positionnée.
Le signal consistera d’un mouvement de bras de haut en
bas et d’un ordre verbal “ Partez ”.
A réception de l’ordre, le concurrent
doit descendre la barre jusqu’à la poitrine, la tenir
immobile sur la poitrine en marquant une pause réelle
et visible (2ème verrouillage en position basse). [Au
moment du contact, l’athlète doit garder la barre immobile
sur son buste, sans qu’elle ne s’enfonce, pendant une
durée suffisante pour que les juges puissent s’assurer
que ledit contact a bien lieu. C'est ce que l’on nomme
la "Claque", car généralement, une claque dans les mains
signale l'autorisation de remonter].
Ensuite l’athlète pousse la barre vers
le haut et la remonte jusqu’à extension complète des bras.
La montée doit se faire de façon régulière sur les deux
axes : verticalement (sans pause, ni redescente), et horizontalement
(la barre ne doit pas monter "en escaliers").
Quand la barre sera immobilisée, bras
tendus, (3ème verrouillage en position haute), le chef
de plateau donnera le signal “ Rack ” ou “ Reposez ”.
Pour mémoire, en compétition officielle (suite)...
Fautes sanctionnées : (attention, il y a 3 juges !)
non maîtrise du corps :
- déplacement des pieds, soulèvement des reins ou de la
tête, déplacement des mains pendant le mouvement ;
- non maîtrise de la charge : non respect d’un verrouillage
(il y en a 3), déplacement insuffisant vers le bas au
contact du buste, déplacement avant l’ordre de l’arbitre,
déplacements irréguliers de la barre sur l’un des deux
axes, à la descente ou à la montée, verticalement (pause,
petits déplacements) et/ou horizontalement (barre inclinée),
frôlement des taquets...
Chaque concurrent a 3 cartons (exceptionnellement 4),
sur lequel il inscrit sa charge de départ et les deux
charges suivantes. Il a 3 essais pour chacune des charges
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Et maintenant, pour l’épreuve de décathlon...
L’épreuve se déroule sous une surveillance très stricte du
contrôleur et de deux aides, placés de part et d’autre
de la barre, mains sous la barre en permanence pendant l’essai
pour pouvoir à tout moment la reprendre et aider le décathlonien
à la reposer sur le support.
Les aides conseillent le concurrent dans son placement
(dos, pieds, mains...) et l’assistent pour sortir la
barre des supports afin de la mettre en position de départ
“ bras tendus ”.
Ils peuvent aider à la reposer en fin de poussée verticale
quand la barre est de nouveau portée à bout de bras tendus.
Bien sûr, ils aident aussitôt le concurrent à la soulever
en cas de difficulté mais le concurrent doit poursuivre son
effort pour relever la charge (dans ce cas, cet essai avec
cette charge n’est pas validé).
Rôle du contrôleur DOM
Le contrôleur veille en permanence à la sécurité, il explique
les règles de l’épreuve de décathlon (voire rappeler les règles
officielles), il fait une démonstration de la technique et
du test (à charge réduite) en expliquant les fautes qui rendraient
l’essai non validable et conseille les concurrents (échauffement
des épaules, position conseillée (dos, pieds, mains), choix
de la charge de départ et du nombre d’essais, conseil d’arrêt...).
Il conseille un test d’échauffement à charge réduite.
Il note le poids de chaque concurrent (le rapport de
la charge soulevée au poids du concurrent détermine la performance)
Il doit ensuite organiser le test en s’informant auprès des
participants du groupe de leurs projets personnels et des
charges successives à envisager.
Il
propose alors les divers paliers de charges (croissants).
Chaque concurrent dit au lancement d’un palier s’il effectue
ou non un essai avec cette charge (3 essais au maximum par
charge).
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Pendant
le test, le contrôleur doit vérifier que le concurrent
“ maîtrise sa barre ”, la tient bras tendus au départ,
qu’il la descend jusqu’à la poitrine (maximum à 4 cm du
buste ( 3 doigts )), marque un “ court temps d’arrêt ”
puis la relève complètement, barre maintenue horizontalement,
jusqu’à la position “ bras tendus ”. |
C’est lui qui décide si l’essai à cette charge est validé
ou non et qui l’enregistre. Les aides peuvent soutenir la
barre pour l’amener dans la position initiale et la remettre
dans les taquets en fin de test.
Pour
chaque essai réussi, avec une charge donnée, le contrôleur
note la charge soulevée avec succès par le concurrent.
Quand le concurrent échoue après 3 essais pour une même charge
ou bien quand il renonce à poursuivre, le contrôleur note
le résultat avec la dernière charge soulevée avec succès et
le poids du concurrent, pesé, avant l’épreuve. C’est le rapport
entre la charge levée et le poids du corps qui permet d’établir
la performance en regardant la table de cotation.
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Des
photos en situation
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Démo
technique et échauffement dans une salle spécialisée
avec un moniteur de la discipline
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Test
sécurisé dans un gymnase
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Attention,
la barre, bien que maintenue horizontalement, n’est
pas soulevée bien symétriquement (bras) et un pied se
soulève...
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Attention,
la barre doit être soulevée horizontalement. L’essai
ne peut être validé !
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L’essai
ne peut être validé... Un pied a bougé et la barre n’est
pas soulevée à l’horizontale. Il n’y a pas maîtrise
du corps ni de la charge !
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Parfait
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Des
situations variées pour des épreuves de
DOM en des lieux variés
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]
responsable
rédactionnel : Micheline Dehédin (webmestre
du site)
Extrait
de la table de cotation [
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points
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rapport
poids soulevé/poids du concurrent
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1100
|
1,69
|
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1000
|
1,57
|
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900
|
1,42
|
|
800
|
1,25
|
|
700
|
1,09
|
|
600
|
0,94
|
|
|
points
|
rapport
poids soulevé/poids du concurrent
|
|
500
|
0,80
|
|
400
|
0,68
|
|
300
|
0,57
|
|
200
|
0,48
|
|
100
|
0,40
|
|
10
|
0,34
|
|
table
de cotation complète sur demande
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responsable rédactionnel : Micheline Dehédin
(webmestre du site)
et Jean Dehédin (président du club Rambouillet
Olympique) et de l'UNaDOM
Fiche
technique réalisée par Micheline Dehédin
(UNaDOM - Rambouillet
Olympique)
Ne pas copier et réutiliser sans autorisation, même
partiellement (texte et photos) ©
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